Après les conventions ruralité pour l'école favorisant les regroupements dispersés (sur plusieurs sites) et surtout concentrés (sur un site), poussés entre 2016 et 2020 (52 conventions furent signées), le moratoire pour l'école par lequel Emmanuel Macron indiquait en septembre 2019 qu'il n'y aurait pas de fermeture d'école sans l'avis du maire (fermetures de classes possibles toutefois) aura été de courte durée.
Avec la perspective de la rentrée 2021, 55 fermetures de classes dont 33 en milieu rural étaient annoncées en Sarthe : https://m.facebook.com/story/graphql_permalink/...
Dans l'Allier, le Cantal ou le Puy-de-Dôme, des membres ont boycotté massivement les Commissions départementales de l'Education nationale : du jamais vu !
Voici donc quelques réflexions face à la dictature des chiffres :
Après le retrait des bureaux de poste, des lignes de chemins de fer, des maternités, des trésoreries, les élus défendent leurs écoles, car ils savent qu'avec elles peuvent tomber la cantine scolaire, la crèche, le bar, l'épicerie, la boulangerie... et qu'ainsi sera aggravée la désertification rurale
A l'heure des Gilets jaunes mais aussi de l'exode urbain qui pointe ici et là, l'heure n'est pas aux économies sur le dos des territoires ruraux, mais au contraire à un aménagement du territoire équilibré, qui accessoirement engendrera des économies à moyen terme.
En attendant, il faut se battre. L'association Ecole & Territoire peut vous aider à attaquer en justice une décision de fermeture. Elle gagne une procédure au fond sur deux et est rompue à la méthode. Voir ici : http://ecole.et.territoire.pagesperso-orange.fr/
Certains maires ont sauvé leur école en permettant d'y insuffler une pédagogie de qualité
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