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On parle beaucoup d'exode urbain et cela devient une réalité ici ou là. Mais il y a des obstacles qu'on ignore trop souvent : l'Etat, la technocrature et beaucoup de nos politiques... Si selon un sondage Ifop/Familles rurales de 2018, 81 % des Francais considèrent la vie à la campagne comme idéale... les élites urbaines font elles plutôt partie des 19 % restants. Ayant les moyens de vivre en ville dans les meilleurs conditions, elles sont les seules à croire aux vertus d'une densification urbaine par trop excessive ainsi qu'en la théorie du ruissellement vers les territoires périphériques et ruraux. Elles orientent donc tout naturellement les décisions financières et d'aménagement du territoire en ce sens. Elles ne comprennent pas le bruit, l'insécurité, les effets néfastes sur la santé de villes hypertrophiées car elles ne vivent pas ces inconvénients. Au lieu d'accompagner ce désir de campagne des Français, elles luttent contre par un retrait des services publics dans les petites villes ou en milieu rural et en favorisant la concentration des moyens financiers et humains (dotations, sièges administratifs et sociaux...) dans les métropoles. Pourtant, avec les manifs des gilets jaunes et autres, les grèves, maintenant les contraintes covid (plus importantes en ville), les villes sont devenues de véritables cocotte-minute, ça surchauffe... Un aménagement du territoire équilibré, c'est tout sauf de la surchauffe !
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