SURTOURISME : PAS DE FATALITE !

Jeudi dernier, j'étais à Lourmarin, un village du Luberon, à l'invitation de l'association Vivre à Lourmarin. Ce village provençal de carte postale au patrimoine splendide, situé dans un écrin de verdure est malheureusement atteint de surtourisme...

 Lourmarin est à un point de bascule : 

- soit le village continue à ne miser que sur le tourisme, à attirer de grands projets avec les parkings et nuisances qui vont avec, tout en perdant des habitants : ceux qui s'en vont rebutés par ces nuisances et ceux qui ne viennent pas, le foncier étant devenu trop cher.

- soit le village décide de s'engager sur la voie étroite d'un développement durable au service de ses habitants.

 A travers mon expérience du développement local (mon livre "Ces villages qui ont du peps !"), j'ai tenté de démontrer à une soixantaine de participants qu'une autre voie est possible : culture et patrimoine, artisanat, habitat, agriculture et entreprises peuvent être des leviers puissants de développement local au service d'un projet destiné cette fois moins à attirer de nouveaux touristes que de nouveaux habitants à l'année.

 Il n'y a pas de fatalité, si des habitants se mettent ensemble, dépassent les oppositions politiques, de beaux projets sont possibles, c'est ce que j'ai voulu démontrer, nombreux exemples à l'appui.